samedi 31 octobre 2009

Petite pensée identitaire !


Salut à tous, je réagis aux débats qui agitent les blogs et les médias, les français et les non-français : Je veux parler du concept d'identité nationale de Luc "Sarkozy" Besson.

Voici donc mon commentaire d'un blog qui s'appelle Bonne nouvelle. Je vous le remets ici parce que, figurez vous, je l'ai trouvé pas trop mal ce commentaire (je l'ai un peu modifié) : 

Quelle erreur de vouloir créer des identités nationales, peu importe les conditions !

Notre identité (disons plutôt nos identités ; cf Bourdieu et Goffman) se forme toute seul, qu'importe qu'on ait défini le concept de nation ou pas ; qu'importe, qu'on ait défini les condition officielles de l'identité nationale...

Plus que Franc-Comtois, français, européens, je me sens un être humain voir même un être vivant...

Je ne me sens pas plus français que le reste ! 

Je vis au Japon, ma femme est japonaise, ma fille est métisse, ça ne me dérange absolument...

Si on veut un jour avoir un peu de paix, il faudrait abaisser toutes ces frontières, qu'elles soient physiques ou conceptuelles (j'entends par là, religieuses, politique, philosophiques, géographiques, historiques, économiques, ethnologiques,écologiques, liguistiques, climatiques, sociologiques etc..., ainsi que les barrières du jeu du pouvoir).  

L'identité nationale c'est de la connerie en boîte (ça plait aux nationalistes) !

Attention, je ne parle pas de la culture ! La culture fait les identités ! La culture ne pourra jamais être remplacée, enlevée ; mais elle peut être différente...

Libérons nous, échangeons nos cultures, émancipons nos identités, entrecroisons les êtres, circulons partout, le monde est vaste...

Apprenons à vivre TOUS ensemble plutôt que "tous ensemble chacun de son côté" !

La France a toujours été faite de diversité, sa langue est une diversité ! Diversifions nous, mélangeons nous ! 

vendredi 23 octobre 2009

Poly-Uniforme à l'école.


"Les collégiens et lycéens sont plus que jamais préoccupés par le look et raffolent des vêtements de marques. Ce phénomène, coûteux pour les parents, ravit les professionnels qui rivalisent de techniques marketing pour séduire les ados.

Vrai besoin d'intégration pour une majorité d'entre eux, les 11-14 ans ont du mal à résister à cette dictature de l'apparence. Du coup, la moitié des parents verraient plutôt d'un bon oeil le retour de l'uniforme à l'école."

D. Cettour-Rose, site de France 2, le 17 septembre 2006.

Le retour de l'uniforme ! ça y est, le gros mot est lâché.

Ce petit texte ci-dessus introduit ma première petite pensée socio-politico-philosophique. Comme je pense que, amis lecteurs, vous n'êtes pas idiots (en tout cas pas plus que moi), vous aurez alors justement deviné que je vais faire une petite digression à ma poésie et à mes nouvelles, pour vous parler d'un fait social notable et d'une idée qui crée depuis longtemps la polémique chez nos parlementaires.

Je veux parler, évidemment, de la mode à l'école et par conséquent, de l'adoption de l'uniforme pour les élèves.

Vous êtes sûrement déjà en train de vous dire, voilà, il est parti dans un trip autoritaire- militariste, facho, etc... Anti-démocratique, réducteur de liberté, communiste, soviétique...

Mais je vous rassure ici, chers lecteurs, mon idée est tout autre ! Et s'il y avait une once de malignité obscure dans cette idée, ce ne serait que celle de voir les filles en uniformes, portant des jupes (histoire de ce rincer l'œil quand on est ados) !

Il est vrai que cette histoire d'uniforme trotte dans ma tête depuis que je vis au Japon. Et croyez moi les jeunes filles en uniforme au Japon, n'ont rien à voir avec les images des mangas qu'on veut bien nous montrer : Jupes au dessous du genou (bon parfois plus courtes), mais pas de mini jupe laissant apercevoir la culotte ; uniforme souvent usé car utilisé quotidiennement, couleurs foncées et rien d'excitant, interdit de maquillage, interdit de bijoux...

En tant qu'élève en France, j'aurais crié au scandale, on bafoue les lois de la république, de la liberté !

Mais, comme le dit l'auteur du texte plus haut, il s'avère qu'il existe un véritable problème dans les écoles en France : ce surcroit de mode, privilégiant en général le plus riche et laissant le plus pauvre aux moqueries des autres, devenant ainsi une sorte de souffre douleur du fait qu'il n'ait jamais pu avoir une paire de Nike air ni d'Adidas torsion (pour mon époque)... Il y règne évidemment un esprit inégal et souvent perçu comme injuste, justifiant souvent des conditions de cooptation au seing des groupes et reléguant les plus pauvres aux basses catégories des moins que rien et les plus riches au rang des meilleurs...

De plus, pour les élèves qui ne sont pas pauvres (attention, j'ai pas dis riches, il y a une nuance) mais qui ne savent pas ce défendre, il y a un risque élevé de racket (Et oui ! J'en ai eu l'expérience alors que je n'étais même pas dans cette catégorie).

Ensuite, cela permettrait aux jeunes issus de la grande pauvreté de ne pas s'habiller quotidiennement avec des survêtements "qui habillent", lançant par là même une mode excusoire (mot inventé) qui rattrape alors même la gente féminine la plus gracieuse de cette classe sociale la transformant ainsi en une pseudo masculino-vulgarité qui rendrait n'importe quelles mannequins laides (même sous photoshop).

Enfin, et l'une des plus grandes raisons, cela coûtent un max aux parents, surtout à ceux qui rentrent dans la catégorie des non pauvres, mais loin d'être riches. Je ne vais pas faire le calcul devant vous mais essayer un jour de calculer le prix que ça coûtent d'habiller un enfant tous les jours différemment, si possible de marques, de la tête aux pieds pendant un an. Je pense que ça nous foutrait à tous les boules !

L'uniforme, mes amis lecteurs et lectrices, je le crie au et fort, je suis contre ! Mais je suis également contre le système inégal et injuste qu'il y a dans nos écoles (au moins publiques) françaises.

Y'aurait-il une solution, un juste milieu, une troisième voie (comme l'empereur l'a si bien imaginé tout seul dans sa tête avec les collectivité territoriales ; mais c'est un autre débat), un équilibre, une harmonie qui pourraient mettre tout le monde d'accord et tordre le coup aux dérives de la liberté de tenue au collège et lycée ?

Et bien, figurez vous que oui ! J'étais en voiture avec mon épouse et on parlait, en voyant des enfants en uniformes, de ce système, sévère au Japon, mais inexistant et manquant en France. Et là, elle me dit :

"Je pense que l'uniforme c'est bien mais qu'on devrait avoir le choix entre plusieurs sortes d'uniformes"

Pour vous raconter un peu, au Japon, chaque établissement a son uniforme propre, reconnaissable, un peu comme une identité. Il y a les uniformes de filles et ceux de garçons, pour l'hiver et pour l'été, ainsi que pour le sport.

Mais pour chaque établissement il n'y a qu'une sorte de tenue, et pendant de longues années on est habillé pareil...

En effet, c'est pas très attrayant... Et c'est là que m'est venue cette idée pour la France :

Il faudrait mettre en place, pour chaque établissement, voir pour chaque canton, ou académie, c'est à voir (je suis ouvert aux propositions, il n'y a jamais rien de fermé avec moi), il faudrait mettre en place, non pas un, mais au moins trois types d'uniformes.

Pour chaque type, il y aurait la version filles (jupes ou pantalon), et la version garçon, la version été et la version hiver. Pour chacun il y aurait les tenues sport d'été et sport d'hiver. Ainsi que des divers, comme maillot de bain, parapluie, bonnets, gants, etc...

L'uniforme habillerait de la tête aux pieds, sauf bien sûr les sous-vêtements.

Chaque uniforme serait au même prix. Une allocation uniforme serait créée.

Les uniformes seraient dessiner par des couturiers assez connus, ce qui renforcerait l'envie de les porter et ainsi l'image de marque.

Comme il faudra choisir au moins deux modèles à chaque fois (rechange), on pourrait, pour un même élève acheter deux, voire, trois types différents et alterner.

Donc, par exemple, pour une fille de 15 ans, elle pourrait s'acheter, les trois modèles :

3 pour l'été,

3 pour l'hiver,

1 ou 2 pour le sport en été,

1 ou 2 pour le sport en hiver,

Plus les objets divers.

Ce qui ferait 10 tenues et quelques divers pour l'année, voir plus longtemps.

Tant que ça fait pas autoritaire, ni militaire, ni esclave ou prisonnier, que c'est relativement beau et bien coupé, qu'il y existe une sorte de choix, de liberté, je n'ai rien contre les uniformes et je serais prêt à en mettre (d'ailleurs j'en ai mis quand j'étais pompier).

Je pense que ça pourrait être une bonne idée qui permettrait en plus d'apprendre aux jeunes à être élégants. Même si après, on fait ce qu'on veut (je connais pas mal de filles qui jugent les mecs sur leur tenu vestimentaire).

En ce qui concerne les effets pervers, parce qu'il y a toujours des effets pervers, la seule chose qu'on peut faire c'est en diminuer la portée, car si on trouve une solution pour les neutraliser, cette solution en créera d'autres. Voyons ce qu'on peut trouver :

Des formation de groupes, de clans, qui se reconnaissent sous le même type d'uniformes. Une école pourra alors adopté officieusement un style vestimentaire et par là rejeter les personnes qui ne l'auront pas adopté.

Une moins grande liberté dans la façon de s'habiller mais plus une tenue imposée, un conformisme, donc moins d'expression autonome et individuelle. Les jeunes seront alors plus amenés à se conformer aux autres et moins à mobiliser leur esprit de créativité.

Je réponds à ce dernier argument en imaginant qu'on pourrait demander aux élèves de proposer un style, de dessiner eux même leurs futurs uniformes. On changerait comme ça, tous les 3 ou 4 ans.


L'organisation pour les établissements afin de choisir et de mettre en place les uniformes peut être contraignante, difficile et longue. Par conséquence, les parents et les élèves pourraient être perdus.

Une dérive trop autoritaire pourrait être adoptée par le personnel scolaire vis à vis des élèves.

Voilà ce que je pense des effets pervers. Il y en a sûrement plus, mais je laisse le soin à vous autres de trouver. Il y a bien sûr des solutions et des effets positifs auxquels je n'ai pas pensé.

Ici est ma première pensée socio-ploitique, à l'état brut. Car, vous l'aurez remarqué, ce blog est la mise à plat de mes pensées. Ce blog n'est pas une finalité mais une étape.

Merci alors de me donner vos impressions, vos remarques sur cette théorie de l'uniforme.

mercredi 21 octobre 2009

La poste 2 : La réception


Marianne (à 11h) : Bonjour, madame, j'ai reç...

Célie Tigieux : Un instant...

                           Vous désirez...?

Marianne : J'ai reçu ce papier dans ma boîte aux lettres... Et j'attends un autre colis ? 

Célie Tigieux : Ah, vous avez loupé l'facteur de peu ! Il est passé chez vous à 10h50. 

Marianne : Euh, en fait, j'étais chez moi, c'est juste qu'il n'a pas sonné. 

Célie Tigieux : Ben non, c'est marqué qui avait personne ! 

Marianne : C'est parce qu'il n'a pas vérifié. 

Célie Tigieux : Et pourquoi voulez-vous qui fasse ça ? 

Marianne : Je sais pas moi..., pour gagner du temps. 

Célie Tigieux : Vous croyez qu'on s'amuse à faire ça ! Vous nous prenez pour des incompétents ?

Marianne : Euh, non, je vous prends pas, mais...

Célie Tigieux : Vous êtiez peut-être aux toilettes ou sous la douche, ou la musique trop forte, ou vous dormiez ; ça m'étonnerais pas, maintenant les jeunes, ça s'lève tard, ça travaille plus...

Marianne : Euh..., mais non, mais..., je pourrais récupérer mon colis ? 

Célie Tigieux : Vous zavez une pièce d'identité ? 

Marianne : Oui, voilà ma carte d'identité. 

Célie Tigieux : C'est vous ça ? Elle est pas un peu vieille la photo ?! On vous reconnait pas ! 

Marianne : Non, elle date du mois dernier, je me suis fait couper les cheveux hier. Et, mon colis...

Célie Tigieux : Patientez, j'vais voir...

Marianne : [...]

Célie Tigieux ( 3 minutes et 10 personnes d'attente plus tard) : Voilà, c'était ça ? 

Marianne : Oui, merci. Et je voudrais savoir si vous avez pas reçu un autre colis pour moi. 

Célie Tigieux : Un autre ? Je sais pas. Quoi comme colis ? 

Marianne : J'attends un chronopost de Besançon depuis deux jours et c'est très urgent ! 

Célie Tigieux : Vous zavez le reçu d'expédition ? 

Marianne : Ben non, puisque je suis le destinataire. 

Célie Tigieux : Et bien je peux rien faire pour vous ! Demandez au moins le numéro du Chrono à l'expéditeur ! 

Marianne : C'est plus possible, l'expéditeur est parti en vacances et n'est pas joingnable. 

Célie Tigieux : Essayer d'appeler le centre de Chronopost. Il est peut-être dans les colis perdus ou dans les retours pour absence, mais je ne garanti rien : voilà leur numéro. Je peux rien faire de plus. 

Marianne : Ok merci, au revoir...

  _________________________________________________

Jérémie Dezeur : Tuuut, allô, chronopost, Jéremie Deuzeur à votre écoute. 

Marianne : Oui, bonjour Monsieur cela fait deux jours que j'attends un Chronopost urgent, de Besançon...

Jérémie Deuzeur : Oui. 

Marianne : Et bien, je pense..., euh..., on m'a dit à la poste qu'il se pourrait qu'il soit chez vous. 

Jérémie Deuzeur : Vous avez le numéro ? 

Marianne (agaçée) : Euh..., non, je suis le destinataire, et (par anticipation) l'expéditeur est parti en vacances sans moyen de le joindre. 

Jérémie Deuzeur : Désolé madame, mais sans le numéro, je peux rien faire pour vous. 

Marainne (très agaçée) : Attendez, vous pourriez pas retrouvez le colis juste avec le nom et l'adresse du destinataire ?! En plus ça doit faire 1 jour qu'il est là, même pas. D'ailleurs c'est bizarre, pourquoi est ce qu'il n'est pas encore arrivé ? 

Jérémie Deuzeur : C'est possible qu'il soit retourné pour absence à l'adresse indiqué, ou autre...

Marianne (énervée) : Mais non, j'ai pas bougé de chez moi exprès pour pas loupé ce chrono. Il me le faut avant 2 jours, absolument ! Vous pouvez pas aller vérifier avec mon nom ? 

Jérémie Deuzeur : C'est impossible ! Il y a beaucoup trop de colis. Je ne peut pas perdre du temps à chercher. 

Marianne (furieuse) : Dites, si mon colis est en retard, c'est pas de ma faute ! Le chronopsot est assez cher pour ne pas rendre un service minable ! Ecoutez, il doit pas être loin, je suis certaine que vous pouvez jeter un oeil ! 

Jérémie Deuzeur (incertain) : Euh ! Vous pouvez patientez un instant, s'il vous plait ? 

Marianne (impatiente) : Je patiente ! 

Jérémie Deuzeur (1 minute plus tard, coupable) : En effet, je viens de le retrouver. Il était revenu pour "personne à l'adresse indiquée". 

Marianne (re-furieuse) : Personne ! C'est vraiment un scandal ! Payer une fortune pour ça alors que le livreur n'est même pas foutu de sonner à la porte...! 

                   (Plus calme) Bon, l'important c'est qu'il soit pas perdu. Je peux l'avoir quand ? 

Jérémie Deuzeur : Je peux le renvoyer à votre adresse pour...

Marianne : Non pas chez moi ! Je préfère encore aller le chercher à la poste de mon quartier. 

Jérémie Deuzeur (compétent) : Très bien madame, vous pourrez aller le retirer à la poste St Jean, demain matin dès l'ouverture...

Marianne : Ok parfait ! Merci. 

Jérémie Deuzeur (mielleux) : A votre service madame. Je vous souhaite une bonne journée. 

Marianne : Merci à vous aussi, au revoir. 

Jérémie Deuzeur : Au revoir madame. 

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Marianne (le lendemain) : Bonjour, c'est pour...

Célie Tigieux : C'est fermé ! 

Marianne : [...]

mardi 20 octobre 2009

Un joli "coup de fil imaginaire".


Je viens de tomber là dessus par hasard, ça me fait penser au style de mes coursifs ! En tout cas c'est excellent. Très bonne imagination : Coup de fil imaginaire

Aujourd'hui, chers fouineurs, je n'ai rien à dire, ou plutôt rien à dire de plus. Je n'ai rien à vous proposer, même de venir boire un verre à la maison. 

Non, vraiment, aujourd'hui, c'est la flemme. En même temps, ça m'emmerde de flemmarder. Alors j'ai scotché sur le mur les petites cartes des lettres majuscules que j'ai calligraphié avec mes petites mains, pour ma fille. D'où la photo étrange que je vous post ici. 

Oui, je sais, c'est pas génial, je dois encore faire des progrès, mais je suis moyennement mauvais en art plastique. 

Le but, c'est qu'elle puisse apprendre l'alphabet avec : je pense que ça ira. 

Bon, comme j'ai rien à dire,  je vous laisse reprendre une autre activité. 

lundi 19 octobre 2009

"Sous le signe du feu" partie 3


Salut à tous, en inedit, voici pour vous la troisième partie de "Sous le signe du feu", ma nouvelle érotique. "Sous le signe du feu" partie 3

Pensées sensuelles autorisées, enfin, je l'espère...

Sinon, je sais que c'est long pour connaitre une de mes nouvelles dans son entier. Je suis un peu dispersé entre mes différents cours de français à préparer, ma famille, mes différents projets d'écritures (et il y en a un tas), mes projets professionnels, mes retours au pays de l'empereur, mes cours de japonais, je m'en sors presque plus, mais ça va aller. 

En attendant, j'espère que vous appréciez mes différents poèmes de la vie et coursifs sur l'actualité. 

A propos, j'aimerais bien trouver quelqu'un qui puisse me dessiner une petite image qui illustrerait mes coursifs, textes et poèsies. Mais bon, les auteurs de blogs BD n'ont pas que ça à faire de s'occuper d'un blog "littéraire" comme celui là, qui accueil 3 personnes quotidiennement en moyenne...

Et enfin, ensuite je vous lâche, j'ai bien envie prochainement de poster des textes socio-politiques. Des idées que j'ai sur la politique et la société en particulier. Parce que je vois pas pourquoi on ne devrait pas en parler. C'est super pour s'ouvrir l'esprit ! 

Je vous rassure, ça ne va pas être de la propagande pour l'un ou pour l'autre, mais juste mes idées à moi... Peut-être que je trouverai des gens qui seront d'accord, vu que je n'en trouve pas en politique actuelle...

Bon allez, je vous laisse, et bonne lecture...

dimanche 18 octobre 2009

Inaventure

Le dessin est pris à Timtimsia ! Merci à elle et longue vie à son blog. 

Le réveil qui crie, me sort du sommeil ; 
Un œil ouvert pour un jour de Soleil. 
Un verre de lait, du pain et du miel, 
C’qu’on a volé à la terre, aux vaches, aux abeilles. 

La douche du matin pour semblant paraître, 
Un petit effort pour soigner cet être ; 
Partir en vélo au milieu d’toutes ces autos, 
Pour arriver enfin, toujours bien trop tôt. 

Cette aventure, une vie pas si dure, 
Un rêve bien étrange, qui gêne, qui dérange. 
C’est une aventure, comme une relecture,
Un sommeil profond, des mots sans son. 

Entendre les mots pour écouter le silence, 
Des paroles, des idées qui n’ont plus de sens ; 
Rendre les plaisirs, les désirs encore plus rances, 
Espérer que le passé fasse son apparence. 

La nuit se lève sur une envie de baiser, 
Retrouver le cauchemar, là où on l’avait laissé, 
Se demander un instant si la réalité
N’est pas le reflet d’un rêve oublié.

Cette aventure, une vie pas si dure, 
Un rêve bien étrange, qui gêne, qui dérange. 
C’est une aventure, comme une relecture,
Un sommeil profond, des mots sans son. 



samedi 17 octobre 2009

Petite pensée religieuse


Socialement, 
Je suis catholique. 
Civilement, 
Je suis laïc. 
Sociologiquement, 
Je suis agnostique. 
Humainement, 
Je suis anti-clérical. 

jeudi 15 octobre 2009

La Poste 1 : L'expédition


Marianne : Bonjour madame, je voud...

Célie TIGIEU :  C'est fermé ! 

Marianne : Ah pardon, j'avais pas vu votre petite affiche. 

Célie TIGIEU : Oui comme toujours ! 

Marianne : ... ( 5 minutes)

Célie TIGIEU : [Tap tap tap], (se lève, part, revient), [tap tap], (lève les yeux, rebaisse, relève la tête, voit la file d'attente, soupir, enlève la pancarte)

(5 minutes après) C'est à qui ? 

Marianne : Oui, bonjour, c'est pour envoyer un colis en carton de librairie. 

Célie TIGIEU : En quoi ?! 

Marianne : En carton de librairie. 

Célie TIGIEU : Et c'est quoi ça. Vous d'vez sûrement vous tromper. 

Marianne : Non, non, c'est bien ça. Je l'ai fais plusieurs fois ici. 

Célie TIGIEU : Ah, ça, ça m'étonnerais. y'a que moi ici et je connais pas ça. Moi je peux vous l'envoyer en colissimo si vous voulez. C'est pour envoyer où ? 

Marianne : Au Japon, mais vous pouvez regarder dans vos fichiers, pour voir ? 

Célie TIGIEU : Au Japon ? ça va vous coûter cher. Regarder dans quel fichier. Vous croyez que j'connais pas mon travail ? 

Marianne : Non c'est pas ça, mais je l'ai fais plusieurs fois avec une dame brune d'une trentaine d'années. 

Célie TIGIEU : Ah ! C'était la stagiaire. Elle a été mutée parce qu'elle faisait pas son travail correctement. J'aimerais bien savoir ce qu'elle a fait avec vous, cette empotée ! 

Marianne :  Mais, il n'y a pas qu'ici que...

Célie TIGIEU : En tout cas votre truc n'existe pas ! Hein, Sylvianne, t'as déjà entendu parler de..., comment vous zavez dit ? 

Marianne : Un carton de librairie... (dépitée)

Célie TIGIEU : Oui, ça, tu connais toi, Sylvianne ?

Sylvianne COLIS : Attends, qu'est ce tu dis ? 

Célie TIGIEU : J'te d'mande si tu connais les cartons de librairie. 

Sylvianne COLIS : Euh, attends..., une fois j'ai entendu Christophe parler de sac de librairie. 

Marianne : Oui ! C'est ça, sauf que c'est en colis. 

Célie TIGIEU : Ben pourquoi vous l'avez pas dit avant. Et je sais pas si c'est possible en carton... ? Vous zattendez...

Marianne : Oui. (Enfin, j'ai pas le choix !)

Célie TIGIEU ( 3 minutes plus tard, 25 personnes en attente) : Oui, j'ai vu avec Christo...Euh, notre directeur d'agence. je vais pouvoir m'occuper de vous. Vous connaissez l'adresse ? 

Marianne : Oui, tout est prêt, tout est marqué, y'a plus qu'à faire les papiers. 

Célie TIGIEU : Ok, vous inscrivez là l'adresse du destinataire et ici celle de l'expéditeur. 

Marianne : Voilà, c'est fait ! 

Célie TIGIEU : Voilà, 5 kg, 15 euros s'il vous plait. Vous payez par carte ? 

Marianne : Oui voilà. 

Célie TIGIEU : Vot' code s'il vous plait....                                                                                                                               Voilà le ticket, merci. 

Marianne : C'est moi, au revoir. 

Célie TIGIEU : Tu vois Sylvianne, y'a toujours des lourds qui savent pas c'qui veulent ! Comment veux tu être de bonne humeur tout la journée avec ça ! 

Sylvianne COLIS : Va boire un café et fumer une clope, ça ira mieux. 

Célie TIGIEU : Ouais je crois que je vais faire ça. [Met la pancarte fermé]

Hugo DE FRANCE : Bonjour, je voudrais...

Célie TIGIEU : C'est fermé ! 

mardi 13 octobre 2009

Un p'tit quiz ?

Voilà, j'ai fait 70%, à vous : 

lundi 5 octobre 2009

Réforme de La Poste

Aujourd'hui je veux juste m'écrier contre tout ce foin qu'on fait autour de la réforme de La Poste. 

Bien que je doute de la clarté et surtout de l'honneté de nos dirigeants dans cette réforme, je suis tout à fait d'accord avec celle-ci qui ouvre à la concurrence. 

En allant plus loin, je suis pour que ce service public vieillit, inédaquat, qui ne rend plus service, plein de dysfonctionnements, d'incapables (pas tous), d'incompétents ( là non plus, pas tous), puisse devenir privé. 

Loins de moi de crier à la victoire du capitalisme sans scrupule et du travailler plus pour gagner plus, ni encore, d'appeler à la (re)pression hierarchique sur la masse salariale comme il existe dans d'autres entreprises (France Télecom), mais il faut avouer que La Poste n'est vraiment plus un service public. 

Cela fait longtemps que je ne m'y fie plus. A chaque fois, ou presque, que je l'ai sollicitée, il y a eu un problème : colis perdu, facteur qui ne se donne pas la peine de sonner et qui glisse un mot "absent", agent d'accueil qui en sait moins que vous (c'est légion) sur les colis internationaux ou de librairie, (alors qu'ils ont leur matériel informatique ainsi qu'un livret explicatif de leurs services), colis cassé, réception 1 ou 2 (voir plus) mois après, etc...

Il est temps que ça change, que les formations soient suivies, que le personnel soit compétent, que le service soit à la hauteur de ce qu'on demande (si c'est cassé, c'est pas de leur faute, fallait payer plus cher pour une assurance ! Ben voyons ! ). 

Au Japon, ce service est inimaginable ! Même lorsque que la poste était aussi publique qu'en France.

Dés que la concurrence sera ouverte en France je me sers ailleurs qu'à la poste, ça ne fait pas l'ombre d'un doute, et je pense ne pas être le seul. 

Qu'est ce que ça va changer ? Les facteurs, transporteurs seront plus nombreux et ne craindront pas d'aller au fin fond de la campagne livrer un colis. Tout simplement parce que se sera leur boulot. 

Les bureaux de postes ne disparaitront pas plus vite qu'auparavant, les machines, seront en service et maintenues en bonne état, les salariés seront mieux formés, auront plus de connaissances et seront capables, les tarifs, concurrentiels, risquent de baisser. 

Maintenant, si vous voulez une poste dans votre village de 100 habitants, avec que des petits vieux faudra vous bouger pour ramener du monde et augmenter la population. C'est pas le contraire qui le fera, bien que ça y contribuera...

Voilà, j'en ferai un petit coursif tellement cette histoire m'agace... Je suis même prêt à parier que les gauchos qui ont fait cette votation, n'ont pas été honnêtes et je ne serais pas surpris de voir des bulletins bourrés dans l'urne juste pour montrer qu'ils ont raison...

En plus, ils sont trop cons, ils ont posé la question : êtes vous contre la privatisation de la poste ? Alors que la réforme n'est pas (officiellement) dans ce but ; question, donc, biaisée !