jeudi 12 mars 2009

"Excusez-moi, c'est par où...?" Partie 6 et fin.

Bonjour à tous et à toutes. 

Désolé de ce long silence mais je suis tellemenent débordé en ce moment que je n'ai plus guère de pensées pour ce blog. Mais j'essaye, et je persiste. 

Donc, voici la fin de ma 2ème nouvelle : "C'est par où...?". J'espère qu'elle vous plaira et que la nouvelle entière vous aura plu.  Et pour reprendre depuis le début, voilà les liens : 

Partie 1 ; Partie 2 ; partie 3 ; partie 4 ; partie 5

Tout bascula définitivement quand on vint l'importuner sept jours sur sept, et même parfois la nuit. Des personnes s'étaient débrouillées pour avoir son numéro de téléphone. C'était un vrai harcèlement que subissait Robert ; lui, il le prenait comme ça. Des stratégies pour les éviter, des changements d'habitudes pour ne pas subir toutes ces personnes, tout cela n'y faisait rien. En continue, encore, et encore, on le dérangeait. 


Robert, tomba alors dans une sorte de dépression. Il avait maintenant des migraines chroniques. Il ne souriait plus du tout, devenait méchant avec tout le monde, ses collègues, avec ses amis, sa famille, sa femme, son fils. Particulièrement avec sa femme, qu'il a un jour frappé et, sans que cela ne le surprenne, a continué. Il n'a plus eu de patience, ni même avec son fils, avec qui il a opté pour plus de répression que de pédagogie. Il le bat lui aussi, régulièrement. 
Robert s'est aussi mis à boire pour pouvoir mieux supporter le harcèlement qu'il subit. Mais cela n'y a rien fait. Tous les jours, les demandes se font de plus en plus présentes. Il devint alors, dédaigneux, têtue, violent, alcoolique, raciste, méprisant, fier, hautain, rancunier, démesuré, cupide, inconvenant, sournois, calculateur, à l'affut de toutes choses de manière toujours discrète. 
Il était devenu exécrable...

A l'aube des 45 ans de Robert, Sa femme, qui ne le comprenait plus, avait pris un amant et envisageait de le quitter, mais par peur, repoussait toujours son projet. Son fils a quant à lui fuit la maison pour aller vivre sa vie bisexuelle loin des reproches et de la violence de son père. 
Quant à Robert, il ne rentrait que rarement chez lui. Bien que toujours harcelé, il sortait avec ses collègues, buvait, allait aux femmes. D'ailleurs, sa femme était devenue moche, le nez tordu, les yeux et joues creusés. Il ne la désirait plus. 

Quand, un jour, au travail, son chef lui annonça qu'il partait à la retraite et que, grâce à ses bons  services et à son attitude exemplaire on lui attribuait un nouveau poste à responsabilité, il sût que la fin de son calvaire allait peut-être s'arrêter. Son rêve s'était enfin réalisé : Il était promu commissaire de police. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire