Voici la 4ème partie de ma nouvelle. Encore une fois, c'est un premier jet !
Alors bonne lecture, et bien sûr voici les trois autres parties : Partie 1 ; Partie 2 ; partie 3 ;
Un soir, alors qu'il repensait au chemin qu'il prenait pour revenir du travail, il remarqua une curieuse chose : On lui a demandé deux fois de suite le chemin. Encore plus étrange, cette semaine, c'est arrivé presque tous les jours. Et quand il réfléchit bien plus encore, il constate que souvent on lui a demandé le chemin. C'est bizarre comme les gens sont perdus ! Mais ce qui est plus bizarre, c'est qu'apparemment, beaucoup se tournent vers Robert. Il se dit alors, qu'il doit avoir une bonne tête. En effet, toujours souriant et joyeux, un air pourtant sérieux et raisonnable, les passants perdus, doivent également s'en rendre compte et se rabattre sur lui. Lancé sur cette pensée, Robert remonta alors le temps de sa vie et voyaga. Il se souvint alors que des "perdus" se tournaient vers lui, même dans les villes qu'il ne connaissait pas. Puis, petit à petit au fils des connexions neuronales, happé par le sommeil, Robert laissa son imagination erré au fond de son esprit jusqu'au pays des rêves plus intéressants.
En rentant, alors que l'histoire lui était passée, elle revint en assaut quand, au nombre de trois on lui demanda le chemin. Robert avait passé une journée fatigante, Il ne riait plus. Il repensa à cette histoire. Pourquoi, bon Dieu, on s'adressait à lui ? Surtout que son visage tiré par le sommeil ne jouait pas en sa faveur. Bon, quelle était l'explication ? Une blague de ses collègues ? De grande envergure alors ? Il écarta cette éventualité. Surtout qu'avec les têtes qu'ils avaient eu en le voyant le matin, ça ne devait pas être eux. Robert rentra à la maison, anxieux, les yeux cernés, harassé comme jamais auparavant. Sa femme pris même peur qu'il ne soit bien malade car il alla se coucher sans manger et sans sexe.
Pendant ses trois jours, il n'eut aucune demande de chemin de quiconque. Comme si les gens lui avait laissé du repos pendant ses congés. Il ne repensa plus à cet étrange phénomène et en oublia la quasi totalité.
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