mardi 26 février 2013

Peillon, les profs, l'école et... ah oui, les élèves



J'ai vu depuis l'annonce spectaculaire de ce monsieur, qui m'a l'air fort sympathique, sur le raccourcissement des vacances d'été, des débats de différentes natures...

Mais je constate que tous tournent autour de la même idée : Il faut réformer l'EN en profondeur.
Et oui, ce que les médias disent (les profs ne sont pas d'accord) je ne le vois pas, mais je m'aperçois qu'en fin de compte, ce sont les syndicats qui ne sont pas contents : ah..., je comprends mieux !

A  la rigueur, le point de désaccord principal est : "Cette question des rythmes scolaires est un piège. Ce n'était pas la bonne question. Les dirigeants en ressortent plus technocrates que jamais." de Mara Goyet.

Oui, c'est de la poudre aux yeux, un faux débat (ce n'était pas le but, de créer le débat), une mesurette pendant que le principal problème n'est pas résolu.

Mais je trouve alors que parfois on est un peu dur avec ce monsieur (Peillon) qui essaye de faire pour le mieux, car oui, il faut être accroché pour trouver un compromis valable entre tous les protagonistes...
En tout cas, ce que je pense, c'est que c'est déjà un début de piste pour un premier pas de réforme en profondeur (oui, c'est assez infime, mais bon, un petit pas pour l'école un grand pas pour l'éducation nationale ; euh..., c'est pas de moi !)...

En effet, cette mesure permettrait de décharger la semaine des élèves qui est extrêmement lourde !

Mais voilà ce que je propose pour continuer dans cette voie :

Je préconise de faire travailler les élèves le mercredi matin (voire après-midi aussi en lycée), mais de ne pas travailler le samedi.
Ensuite, raccourcir (voire supprimer) aussi quelques petites vacances inutiles.

De revoir entièrement les programmes scolaires, de faire travailler le matin et de consacrer l'après-midi aux langues, au sport, aux arts, à la musique, à la philo, à la lecture, à l'instruction civique, à une nouvelle matière "vie sociale et citoyenne", aux travaux pratiques et de méthodologie....

Je lui propose de (mieux) recruter plus de profs, de (mieux) les former à leur métier (au début et en continue), de les payer mieux et plus... (les enseignants sont extrêmement important, il convient de les payer à leur juste importance).
Remettre les IUFM en gardant le minimum BAC+5 (mais licence de la matière d'enseignement + nouveau master de science de l'éduc). En tout cas un syst-me dans le genre, avec stage d'un ou deux ans et réforme de tout le système de poste.

Après et grâce à tout ça, je lui propose de faire en sorte que les élèves soient heureux d'aller à l'école (et pas juste pour voir les potes, les mecs ni les filles), et pas que ce soit une obligation (qui ne l'est pas d'ailleurs).

Je lui propose de réduire la masse administrative de l'éducation nationale qui coûte cher, souvent inutile voire qui est une barrière contre-productive et une barrière aux décisions urgentes, aux projet d'établissements et autres projets de classe, aux initiatives enseignantes... Et qui coûte cher ! (j'en profiterais pour en parler aussi au ministre de l'intérieur.)

Je lui propose de revoir l'organisation de l'EN afin de pallier au manque de professeurs remplaçants. Et de faire quelque chose de clair, simple, rapide, pratique et avantageux.

Je lui propose de prendre en charge les enfants tout au long de la journée, le soir, voire le week-end, via des clubs et des ateliers pédagogiques de qualité, de diversité et de quantité suffisantes (sport, musiques, arts, jeux, langues, théâtre...) ou/et des aides aux devoirs. Bien sûr, pour cela il faudra payer des gens, professeurs ou nouveau agent de la fonction publique (sans que ce soit des charlots, bien sûr)

Je lui propose de mettre plus l'accent sur les langues et de revoir complétement les méthodes d'enseignements de celles-ci.

Je lui propose de ne pas essayer de spécialiser les élèves mais de leur enseigner à savoir faire plusieurs choses, à être curieux et créatif et à prendre des initiatives.

Je lui propose d'écouter les grands pédagogues plus que les politiciens afin d'améliorer les méthodes d'enseignement et d'évaluations (ah ! les notes...)
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Enfin, je lui propose de réduire l'effectif des classes afin que celui-ci ne dépasse pas 25 élèves par classes et 15 élèves en cours de langue (ce qui suppose la réouverture d'écoles ; et si ça coûte trop cher, ré-ouvrir des écoles écologiques et auto suffisantes en énergie, cela créera en plus des emplois).

Et oui, il faut y mettre de l'argent et de la sueur pour avoir une bonne éducation en France !

Si je m'écoutais je vous expliquerais ma thèse sur l'importance des tenues (pas uniformes) d'école, mais ça, je vous en ai déjà parlé ici : http://songesenpleineface.blogspot.jp/2009/10/poly-uniforme-lecole.html

A bientôt,