mardi 17 février 2009

Excusez-moi, c'est par où...? Partie 5

Pour vous, tous chaud, qui fume encore de la pression de mes doigts sur les touches du clavier. Comme d'habitude, version non définitive. 

Donc voici les autres parties : Partie 1 ; Partie 2 ; partie 3 ; partie 4

De retour au travail, les ennuis redoublaient. On lui demandait maintenant, non seulement des renseignements géographiques mais parfois certaines personnes allaient jusqu'à lui demander de les aider, lui demandaient des conseils...Et cela, de plus en plus souvent : passé de une à deux fois par semaine, maintenant c'est une ou deux fois par jour ! Robert ne comprenait pas et ce manège commençait sérieusement à l'agacer. Il en parla à sa femme, qui, à son habitude, l'écouta consciencieusement, sans finalement lui donner d'explication claire ou valable et se contentant de reprendre ses activités ménagères en le rassurant de ne pas s'en faire pour si peu. 

Il eu l'idée d'en parler à ses collègues, mais il ne voulait pas les ennuyer avec ses problèmes. Robert, un peu honteux par ce qui lui arrive, n'avait guère d'amis de confiance chez ses collègues, qui puissent l'écouter et l'aider sans se moquer. Il les connaissait bien, et était un peu comme eux, propice à la plaisanterie et souvent de mauvais goût. 

Et pendant ce temps, les emmerdements continuaient de plus bel. On passaient à cinq personnes par jour pour tout type de demandes. Même les gens de son quartier s'y sont mis. Parfois, des personnes, qu'il connaissait ou pas, l'attendaient devant chez lui et insistaient pour faire le chemin avec lui. Robert devenait de plus en plus fou. Dans un sens il n'osait pas renvoyer méchamment ces gens, car il était d'un naturel assez respectueux et n'aimait pas faire du mal, envoyé balader les gens. Il ne savait comment réagir avec tout ce monde. Mais au fond de lui il ne pouvait pas les supporter. 

Son humeur changea peu à peu. A début cela se traduisait par des insomnies et troubles du sommeil. Ses yeux se faisaient de plus en plus cernés et noirs. Son visage joyeux se ferma aux autres. Malgré tout, ces gens étaient toujours accrochés à lui. Les insomnies se transformaient en cauchemars éveillés. Sa femme commença à avoir peur de lui. Il ne s'en rendit pas compte. Robert ne riait plus alors, il pleurait parfois, de fatigue, d'incapacité. Et le manège continuait, tous les jours, ou presque. Il avait parfois des moments de répit. Mais ces cours instants ne suffisaient pas à le remettre d'aplomb. Il espérait que ce calme dure et que son calvaire s'arrête.  Mais ce n'était pas la cas. 


dimanche 15 février 2009

Encore !

Et oui, je n'ai pas eu le temps de continuer ma nouvelle, mais promit, je le ferai bientôt. 


En tous cas, pour vous faire patienter, voilà un joli petit poème à vous mettre sous la main...



Parle moi du silence, 
Celui qui pense et qui s’exprime, 
Celui qui parle et prend racine.
Parle moi du silence bruyant, 
Qui met le doute et jette un froid
Pour nous montrer que l’on se ment, 
Pour nous parler de toi et moi. 

Parle moi du silence eloquent, 
Rompts-le et defends-moi
Contre cet ennemi si frustrant, 
Contre l’hypocrisie grandiloquent. 

Tu pourrais nous le demander, 
Qu’adviendrait-il de nos deux âmes ? 
Que se passerait-il entre nos corps ? 

Alors je pourrais nous répondre
Que souffrance et états d’âmes, 
Privés de liberté alors, 
Nous serions esclaves du présent
Et regrettés du passé. 

C’est seulemement en cet instant 
Que nous pourrions jouir de nos plaisirs, 
Assouvir nos moindres desirs, 
Sans jamais les divulguer, 
A tout jamais cachés. 

Parle moi de nos silences, 
Libère-nous de nos rêves, 
Fais exploser tout nos sens, 
Mais sache que pour nous, le futur
N’est qu’un brouillard qui se lève, 

Qu’une barrière, un mur.

vendredi 13 février 2009

Rien à voir



Bon j'avais envie pour vous faire passer le temps, de vous parler de choses qui me traversent l'esprits de temps à autres.

J'avais le choix entre pousser un coup de gueule contre l'évolution du monde et de nos sociétés, mais à bien y réfléchir, se sera pour plus tard.

Donc, j'ai choisi de vous parler de mon sujet d'examen de Mathématiques de mon bac pro Services, accueil, assistance, conseil, passé en 2000.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que c'est se foutre de la gueule des élèves de proposer un sujet aussi simple et minable que ça. C'est un niveau 6ème (pour la 1ère partie. D'ailleurs la deuxième partie était à peine plus difficile). L'opération la plus compliquée à faire est une division..., avec la calculatrice.

Je m'offusque de ce dénigrement d'intelligence. On dit partout : Non, les filières professsionnelles ne sont pas des voix de garages pour les personnes "idiotes"!
Mais le sujet montre apparement le contraire.

Je vais vos donner l'image de la première partie. Faites-la si vous voulez, donnez-la à faire à votre frère ou soeur ou nièce ou tout enfant de moins de 15 ans, et vous verrez ce que je veux dire.

Je précise que je suis vraiment nul en maths ! J'ai toujours été nul (sauf en filière professionnelle où j'étais le moins nul), et je le serai encore et toujours.

Vous pouvez apprécier la bête un peu plus haut !

mardi 10 février 2009

Excusez-moi, c'est par où...? Partie 4

Voici la 4ème partie de ma nouvelle. Encore une fois, c'est un premier jet ! 

Alors bonne lecture, et bien sûr voici les trois autres parties : Partie 1 ; Partie 2 ; partie 3

Un soir, alors qu'il repensait au chemin qu'il prenait pour revenir du travail, il remarqua une curieuse chose : On lui a demandé deux fois de suite le chemin. Encore plus étrange, cette semaine, c'est arrivé presque tous les jours. Et quand il réfléchit bien plus encore, il constate que souvent on lui a demandé le chemin. C'est bizarre comme les gens sont perdus ! Mais ce qui est plus bizarre, c'est qu'apparemment, beaucoup se tournent vers Robert. Il se dit alors, qu'il doit avoir une bonne tête. En effet, toujours souriant et joyeux, un air pourtant sérieux et raisonnable, les passants perdus, doivent également s'en rendre compte et se rabattre sur lui. Lancé sur cette pensée, Robert remonta alors le temps de sa vie et voyaga. Il se souvint alors que des "perdus" se tournaient vers lui, même dans les villes qu'il ne connaissait pas. Puis, petit à petit au fils des connexions neuronales, happé par le sommeil, Robert laissa son imagination erré au fond de son esprit jusqu'au pays des rêves plus intéressants. 

Le lendemain matin, il en parla à sa femme, d'un ton amusé. Celle-ci n'en avait pas vraiment de souvenir précis, mais voyant son mari amusé et pour ne pas le contredire, elle lui répondit que certainement, il avait sûrement raison, c'est bien drôle. Cette histoire mit Robert de bonne humeur. Il partit au travail avec le soleil doux, à pied... Il y arriva le rire à la gorge : On venait de lui demander le chemin. Ces collègues furent tous très surpris de cette étrange joie pour quelque chose d'aussi banal ! 

En rentant, alors que l'histoire lui était passée, elle revint en assaut quand, au nombre de trois on lui demanda le chemin. Robert avait passé une journée fatigante, Il ne riait plus. Il repensa à cette histoire. Pourquoi, bon Dieu, on s'adressait à lui ? Surtout que son visage tiré par le sommeil ne jouait pas en sa faveur. Bon, quelle était l'explication ? Une blague de ses collègues ? De grande envergure alors ? Il écarta cette éventualité. Surtout qu'avec les têtes qu'ils avaient eu en le voyant le matin, ça ne devait pas être eux. Robert rentra à la maison, anxieux, les yeux cernés, harassé comme jamais auparavant. Sa femme pris même peur qu'il ne soit bien malade car il alla se coucher sans manger et sans sexe. 

Le lendemain, reposé, frais et dispos, Robert se leva, guilleret. C'était samedi et il était en week-end pendant trois jours. Il faisait toujours beau et la journée s'annonçait radieuse, pas trop chaude. Avec son fils et sa femme, ils avaient prévu d'aller faire une randonnée en montagne pour tout le week-end. Il passa un très bon moment en famille, à marcher, découvrir la nature, manger et dormir comme des campeurs. Il adorait campé Robert. 
Pendant ses trois jours, il n'eut aucune demande de chemin de quiconque. Comme si les gens lui avait laissé du repos pendant ses congés. Il ne repensa plus à cet étrange phénomène et en oublia la quasi totalité. 

dimanche 8 février 2009

Au début, il y avait le néant...

En attendant la suite de la nouvelle que je n'ai pas écrite, voici, inédit le tout premier poème que j'ai écrit étant adolescent. 

Pas de titre, même plus de souvenirs... A qui il était destiné...? Une fille de mon village natale ? Adeline peut-être... Je ne sais plus ! En tout cas je devais approcher des 13-14 ans... 

Quand je relis ça, ça me fait bien sourire...

C'est mielleux, puéril, romantique, simple, désespèré et en même tant plein d'espoir... Comment j'ai pu continuer d'écrire après ça ?!

Pourquoi ai-je autant de mal à exprimer mes pensées ?
Sûrement car ce que je ressens ne peut pas s'écrire sur du papier...
Mon amour pour toi est tellement fort,
qu'une seule image de toi me donne du réconfort.

Peut-être ne m'accepteras-tu pas ?
Alors te serrer dans mes bras
Serait mon seul désir magique
que je puisse garder en un instant ferrique.

Jamais un jour je te Haïrai,
et sans un mot, ne plus te parler,
car je veillerai continuellement sur toi
et personne ne m'en dissuadera.

Je ne suis peut-être rien
alors, ton choix sera la mien,
mais c'est en écrivant ce poème,
que je pourrais t'avouer, que je t'aime...


jeudi 5 février 2009

Excusez-moi, c'est par où...? Partie 3

Je ne suis pas satisfait de cette troisième partie. Pas assez de recul, écrit trop vite. C'est pas que je sois satisfait des autres parties, mais celle-ci encore moins. Enfin, vous en jugerez vous même...

Bonne lecture, et bien sûr voici les deux autres parties : Partie 1 et partie 2

Robert est quelqu'un qui aime se lever tôt. Il aime faire du sport, le matin surtout, son jogging, avec le levé du Soleil, avec les éboueurs. Quand il pleut, il ne se laisse pas décourager et fait son sport quotidien dans la cage d'escalier de son immeuble, de la cave au parking, c'est tout aussi intéressant ! En général, il rentre vers 7h du matin avec deux baguettes et trois croissants. Il prend son petit déjeuner avec son fils qui se prépare pour l'école, ainsi qu'avec sa femme qui lui a préparé son café. Il est heureux, ainsi, attablé avec sa famille, parlant de la journée à venir...

Après avoir pris sa douche, toujours assez froide pour garder la forme et donner du tonus à l'épiderme, Robert se prépare pour aller au travail pour 9h. Sportif comme il est, il y va à pied ou à vélo. Une fois, il a essayé les rollers, mais ça ne faisait pas sérieux. Ses collègues c'étaient alors moqué de lui, le traitant de types de personnes dont il a horreur. De plus, faire du roller en tenue de travail, c'était plutôt cocasse, originale. Robert n'aime pas l'originalité. D'ailleurs, il aime l'élégance qui lui et confère du respect. La tenue est alors primordiale et plus encore au travail. C'est pour cette raison qu'il n'a que peu apprécié la diatribe de ses collègues concernant l'épisode rollers. En effet, sa façon de s'habiller et toujours irréprochable. Avec une préférence pour le bleu, Robert a toujours ses chemises repassées, ses souliers cirés, son pantalon parfaitement pincé et son nœud de cravate adroitement noué. Pour toutes ces choses, son épouse est devenue une experte. 

A midi, Robert déjeune à la cantine. Il y prend son repas avec ses collègues, y parle de société, de politique, de leurs femmes et de leurs enfants, des choses de la vie...Après sa journée, il rentre chez lui, heureux de trouver femme et enfant. La première, devant question pour un champion, le deuxième sur ses devoirs. Robert s'affale alors devant la télé, fier de lui à chaque question trouvée, ou presque trouvée.

Après l'émission, pendant que son épouse est partie préparer le dîner, il s'étend devant les programmes culturelles de la Une, les pieds reposants sur la petite table prévue à cet effet, qu'il a lui même fabriqué avec du matériel de récupération. Il se détend ici, Robert, se vide l'esprit, sa femme voletant dans la cuisine, son fils forgeant son avenir radieux. Après le repas, il autorise son fils à regarder un film. Pas n'importe quel film ! Un film qui lui apporte de bonne valeurs réels comme savoir reconnaître le bien du mal. D'ailleurs lui aussi aime beaucoup le cinéma, et en famille ils regardent la télévision le soir. Pas trop tard, car il faut se coucher pour être frais et dispos le lendemain. Au lit, Robert fait généreusement l'amour à sa femme, tous les soirs, sauf quand il y a des indisponibilités, autant chez l'un que chez l'autre. Ensuite, ils lisent avant de s'endormir. Lui, la grande littérature américaine sur la religion et elle les grands romans philosophiques belges ou brésiliens. En s'endormant, Robert repense toujours à sa journée : ressasse, vérifie, pèse, calculs et prépare. 

mardi 3 février 2009

Excusez-moi, c'est par où...? Partie 2

Je vous donne aujourd'hui, la suite de ma deuxième nouvelle, "Excusez-moi, c'est par où...?". 

Pour ceux qui veulent relire la première partie, c'est par ici : Partie 1

Robert a les cheveux châtains et courts, laissant apparaître un début de calvitie sur le haut du front. Il prend cela avec philosophie et répète à qui voudra l'entendre qu'il se moque de la vieillesse et que si un jour ses cheveux se font rares, il rasera le tout . D'ailleurs c'est maintenant la mode : plusieurs de ses amis s'y sont mis. 

Mise à part cette perte de cheveux, Robert a un visage sympathique, avenant, souriant. Il est toujours gai et semble à tout moment de bonne humeur, heureux. Pourtant, cette expression de bonne humeur ne laisse pas croire à un simple d'esprit. Robert n'est pas naïf : Il ne se laissera jamais duper par tout ce que l'on peut raconter. Il sait des choses, par expériences, par convictions, et certains discours socio-philosophiques, trop laxistes à son goût, sur les causes de certains problèmes de la société, l'irritent beaucoup. Il a vu des choses que ces penseurs, essayistes, sous prétextes qu'ils ont fait de la recherche, ne verront jamais et ainsi ne pourront jamais se rendre compte de la réalité du terrain. 
Avec son visage émerveillé, Robert est assez grand avec de larges épaules, qui le font tenir droit. Il ne semble pourtant pas avoir une forte carrure, mais quand on le voit de près on se rend compte du sportif qui est en lui. Il n'est pas gros, même assez mince, mais avec l'âge, un petit ventre a du mal à disparaître. Effectivement, Robert n'est plus un jeune, mais est encore loin d'être vieux. Il est à la fleur de l'âge, celle où santé et jeunesse sont combinées avec sagesse... 

D'ailleurs, Robert est juste. Il a toujours essayé d'être quelqu'un de partial et d'honnête, au moins avec lui-même. Il n'aime pas le désordre de tous les jours. Les guerres individuelles ou collectives que chacun fait avec les autres, que ce soit pour prendre le métro ou gagner de l'argent... Il a ses idées sur la politique à mener, mais cela reste toujours des idées, jamais il ne penserait faire une carrière politique. C'est autant le désordre qu'ailleurs ! 

dimanche 1 février 2009

L'actu en patates

Je suis bien sympa de faire de la pub pour les autres alors que je n'en fais que peu pour moi. 

C'est parce qu'il y a une raison, forcément ! Les blogs que je vous cite, je les aime beaucoup et j'y vais régulièrement ; enfin au moins les 2 derniers ainsi que celui là : L'actu en patates

Vous le connaissez certainement mais je ne peux pas m'empêcher de vous en parler. J'adore ses patates pleines de vie, et surtout sa mise en image de situations, d'informations, d'idées..., de l'actualité, quoi. Il arrive toujours à nous faire rire avec tout et n'importe quoi tout en restant souvent impartial, neutre et surtout, subtile. 

Mais si vous connaissez Martin Vidberg et ses patates vous connaissez aussi certainement son autre blog (BD) : Everland dont on attendait la reprise avec impatience...

Merci Martin !